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Etape 4 : Cervières – Estenc

Etape 4 : Cervières – Estenc

Hello les amigos,

L’aventure continue ! Tout d’abord, point météo : nous avons une chance incroyable jusqu’à présent. La journée qui était annoncée voilée et orageuse à l’arrivée a finalement été belle, ensoleillée. Comme on dit au village : pourvu que ça dure…

Etape 4 donc ce mercredi… 130 km, 3 cols et non des moindres, 3 222 m de D+. L’avantage, c’est que quand on regarde la carte complète du périple, on voit que nous avançons bon train.

Ce matin, nous avons une fois de plus été un peu trainard, au grand désespoir du chef d’expédition… Notre fameux quart d’heure bordelais est ancré, difficile d’y échapper, désolé Bernard… 🙂

8 h 15 donc, les machines et les cyclistes sont prêts. Petit point bobologie : dans l’ensemble, tout le monde a mal aux jambes. Les trois premières étapes ont laissé des traces et chacun se demande comment va se passer cette 4e étape qui n’a rien d’une promenade.

Aucun échauffement possible ce matin. Départ direct au milieu de l’Izoard. Il reste 10 km de montée et les % les plus difficiles. La montée de l’Izoard par ce côté est très exigeante, et nous la prendrons à froid, petit dej juste avalé. L’effort est particulier, difficile, mais nous grimpons, à plus ou moins petite vitesse.

Une heure à une heure et quart plus tard, tout le monde est en haut. Il ne fait encore pas bien chaud mais le géant est vaincu. Petite anecdote, alors que nous montons, nous croisons des jeunes qui descendent… en skate board ! Nous ne sommes donc pas les plus fous…

Nous partons pour la descente avec des paysages à couper le souffle. Les ravins sont… aussi proches qu’impressionnants. Erreur interdite !

Quelques km plus bas, nous posons devant la stèle Bobet / Coppi et la fameuse Casse déserte, paysage lunaire incroyable. La Haute montagne !

Nous traversons des paysages magnifiques. Le Queyras dans toute sa splendeur.

Nous descendons cette fois pour de bon jusqu’à Guillestre, soit plus de 30 km de descente (je crois !). Arrive alors la deuxième difficulté du jour : le col de Vars. Un sacré morceaux de 20 km de long. Ce qui caractérise ce col, c’est qu’il est irrégulier. Impossible de prendre un rythme. C’est très dérangeant et compliqué à gérer.

Nous le mettons à notre tableau de chasse en environ deux heures. Il est quasi 13 h quand nous passons la ligne.

Descente très rapide pour ce col, nous déjeunons sur la route qui mène à Barcelonette. Puis c’est reparti, direction Barcelonette. Si le profil laisse entrevoir une descente, il faut relativiser. Car les % négatifs ne sont pas très élevés et nous sommes gratifiés d’un énorme vent contraire. Moralité, descente gâchée car sans pédaler fort, nous serions sans doute remontés…

Barcelonette, virage à gauche et nous voici dans la troisième difficulté du jour : le col de la Cayolle. 30 km de montée… Pour une fin d’étape, ce n’est pas rien. Heureusement, les % ne sont pas vertigineux et nous montons bien en rythme à allure efficace. Le col est avalé en 2 h 30 – 2 h 45.

Tout le monde est heureux d’en avoir terminé avec cette dure journée, surtout placée en étape 4. Imaginez que les distances des cols sont allées en augmentant : 10 / 20 / 30, soit 60 km de montée pour 130 km.

Nous avons cependant très bien roulé puisque nous arrivons un peu plus tôt que ce que nous avions prévu au briefing, soit 18 h. Le refuge de la Cantonnière sera notre hébergement du jour, lieux bien sympathique au milieu des montagnes du Mercantour.

Demain, dernière grosse étape puisque la dernière de vendredi s’annonce comme une formalité. La météo est encore annoncée orageuse en fin de parcours. Nous n’excluons pas de modifier un peu la charge des étapes si la pluie venait s’inviter. Nous nous limiterions à 3 cols demain et monterions le col de Turini vendredi matin à la fraîche.

Nous verrons bien sur place ! Demain, dernière grosse étape, les jambes sont de plus en plus raides et les petites douleurs font surface par ci, par là… Mais ça, ce n’est pas grave, nous montons toujours avec le moral et la joie de vivre une aventure extraordinaire.

A demain pour la suite !

 

A propos de l'auteur

ACS

2 commentaires

  1. Dominique

    Comme chaque matin, j’ai
    Comme chaque matin, j’ai plaisir à lire ces lignes qui relatent les exploits de nos forçats de la route version schtroumfs. C’est un peu lire “L’équipe” au petit déj…
    Voici donc la dernière grosse journée, courage ! Après ce que vous avez surmonté, ces petites bosses à moins de 2000 mètres vont vous sembler méprisables et ce soir vous allez finir comme les bolides du Monte Carlos dans les lacets du Turini.
    Allez, on y croit !

    Domi

  2. ALAIN PERRIER

    Bravo pour les efforts . Vous
    Bravo pour les efforts . Vous serez récompensés demain par votre arrivée à Menton.
    Cela se mérite. Chapeau.
    Alain

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