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Etape 2 : Notre Dame de Bellecombe – Bonneval sur Arc

Etape 2 : Notre Dame de Bellecombe – Bonneval sur Arc

Deuxième étape de notre aventure ce lundi 4/09. Et non des moindres… Sur le papier, il s’agit de l’étape la plus redoutable. Les chiffres font mal à la tête : 130 km mais surtout, plus 4 070 m de D+… un monument, surtout au milieu d’un périple où les étapes compliquées s’enchaînent.

Etudions l’étape. 3 cols au programme dont deux très compliqués, notamment le monumental Iseran en fin d’étape…

Le départ se fait donc pour l’occasion à 8 h précises, et nous respectons l’horaire. Le temps est gris et frais, cela nous va, la météo n’annonce pas de pluie. Tout le monde a bien récupéré de la veille, ce qui est une bonne chose pour aborder cette étape marathon.

Devant ces belles fleurs, nous avons eu l’idée d’ajouter deux très belles fleurs que sont nos assitantes.

Elles sont toujours aussi formidables Nous avons une chance extrême de les avoir. C’est un luxe incroyable et nous sommes chouchoutés toute la journée, merci vraiment mesdames.

8 h donc, top départ pour le Col des Saisies. Pas de % de folie, mais 11 km au départ de l’hotel, sans un mètre d’échauffement. Nous l’avalons sans difficultés. Le haut n’est pas beau, nous faisons vite fait une photo au panneau et repartons directement compte tenu de ce qui nous attend.

La descente est belle et pas trop technique, l’occasion de faire un peu de vitesse même si le froid nous glace un peu et n’incite pas à se lâcher complètement.

Dès le pied, nous arrivons à Beaufort, haut lieu de célèbre fromage et nous débutons le premier gros morceau du jour : le Cormet de Roselend. 20 km de montée soutenue. Nous sommes tous surpris de la difficulté du col intermédiaire, col de Miraillet. C’est une succession interminable de km à 8 % très usante.

Juste après, nous arrivons sur le lac de Roselend. Là tout change. La forêt interminable du col de Miraillet laisse place à un paysage magnifique. Nous en prenons plein les yeux et ne pouvons résister à quelques haltes photos.

Bon, les plus observateurs se demanderont où est donc Bernard ?… Et bien comment dire ?… C’est Bernard quoi ! Il est devant à rouler 🙂

Puis nous arrivons enfin au col de Cormet de Roselend. Les yeux sont émerveillés devant un tel spectacle. La nature avec un grand “N”. Il est midi et nous décidons d’anticiper notre repas, nous mangeons donc au col. Nos assistantes nous font cuire des pâtes. Avouez qu’en haut d’un tel col, nous avons une chance inouïe.

Manger au sommet ne doit pas être très bien vu, car du beau soleil à l’arrivée, les nuages gris montent soudainement, accompagnés d’un vent glacial. Notre repas est expédié et nous descendons rapidement chaudement habillés. La montagne, ça vous gagne !

La descente est technique. Ici, difficile de prendre de la vitesse (sauf partie haute) sans prendre de risques. La route est étroite, en forêt, très sinueuse… Alors nous descendons les 18 km en mode digestion et nous retrouvons nos assistantes en bas pour une séance de déshabillage, alors que le soleil est ici présent à Bourg St Maurice.

Bourg St Maurice, c’est aussi le départ sans transition du monument du jour : le col de l’Iseran. Alors là, les chiffres font tourner la tête. 50 km de montée (vous lisez bien) pour nous mener à 2 770 m, vous lisez toujours bien, nos Pyrénées sont bien petites à côté.

Nous prenons donc notre mal en patience et grimpons sagement car faut il le préciser, 50 km de col, en mode amateurs, ça se gère un minimum !

Dans la première partie, la route est ultra fréquentée par des camions et des voitures. Peu intéressant, dangereux et moche… Il faut attendre Val d’Isère et ses fameux tunnels non (ou mal) éclairés pour apercevoir la haute montagne.

Le ciel est très menaçant, gris foncé, le froid est là… Nous arrivons échelonnés au sommet dans une ambiance assez extrême. Il fait 3 ° C, un vent à décorner les boeufs… L’endroit est hostile. Les premiers se réfugient dans les voitures pour attendre les autres, rester dehors reviendrait à congeler sur place.

Allez, tout le monde finit par arriver sur le toit de l’aventure. Nous n’irons jamais plus haut. Ce fut long, très très long. Il est 19 h 15, la luminosité baisse beaucoup, nous sommes transis de froid et nous prenons la descente de 14 km qui nous mènera à l’hôtel.

On l’imagine moyennement, mais cette photo a été presque volée tant prendre la pause était douloureux. Vent violent de 3 ° C et journée harassante dans les jambes, tout le monde en a plein les jambes et ne pense qu’à une chose : la douche chaude.

Ainsi s’achève cette étape et moi je vais fermer les yeux. Demain, journée moins grosse en dénivelés, mais plus grande étape en km : 140. Nos calculs au briefing ce soir laissent penser que ce sera encore une longue journée et une arrivée tardive. Dieu merci, la météo est annoncée au soleil, ouf !

A demain les amigos, demain : Bonneval sur Arc – Cervières, et l’enchaînement Télégraphe / Galibier. Mais ça, c’est une autre histoire !

A propos de l'auteur

ACS

1 commentaire

  1. Dominique

    C’est du brutal… passé 19h
    C’est du brutal… passé 19h et toujours sur la route… Faut en vouloir !
    Bravo les amigos et bon courage pour la suite. Notez bien qu’en observant la carte : depuis le début ça descend, encore heureux !
    Bonne route, ne prenez pas pas froid et la bise aux accompagnatrices qui doivent trouver le temps long parfois.

    Domi

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