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Etape 5 : Estenc – Col de Turini

Etape 5 : Estenc – Col de Turini

Hello les amigos,

Etape 5 aujourd’hui, ça ne rigole plus… Les jambes sont raides comme des bâtons, mais on le sait, ça ne dure pas. Et puis aujourd’hui, c’est la dernière grosse étape !!! Une étape particulière, nous allons voir ça.

Vous le constatez : cette étape n’a rien d’un simulacre d’étape de montagne. Or, nos organismes fatigués ont bien remarqué que celle de demain (vendredi) était en revanche ridiculement petite (42 km et un petit col minuscule seulement). Nous avons longuement négocié avec le chef une répartition des charges plus homogène, proposant de monter le col de Turini le vendredi matin. Problème, le chef n’était pas d’accord… La suite, vite !

Ce matin, départ ulra matinal pour nous, 7 h 45, traditionnelle photo devant le refuge et zou, descente.

Nous sommes heureux car en dépit d’une météo annoncée incertaine, le ciel est plutôt dégagé. Ouf, c’est encore un peu de répit. En revanche attention, des orages sont annoncés pour l’après midi du côté du Turini. On verra…

Descente donc vers Guillaumes, superbes paysages et route roulante, pas trop technique. Nous aimons ça. C’est propice à la vitesse sans grands risques.

A Guillaumes, nous tournons à gauche et attaquons la première difficulté du jour : le col de Valberg. Montée de 15 km pas terriblement difficile. Mais il faut relativiser, nous en sommes à notre 5e jour de vélo. De fait, une montée abordable en premier jour de vacances par exemple, n’a pas la même allure pour nous.

Les paysages sont grandioses, tout comme le précipice que nous avons à côté. Sincèrement, il ne faut pas avoir le vertige. Car ce n’est pas la mini bordure prévue pour arrêter une voiture qui nous arrêterait si par malheur… Bref, ne pas y penser ! Je précise pour les non cyclistes que même en montée, il faut faire attention car une erreur de guidon est tout aussi possible.

Nous enfilons les 15 km en moins de deux heures. L’air est frais et déjà, des nuages se forment à l’horizon.

Deuxième col du jour, un nom un peu bizarre : le col de la Couillole. Je vous laisse chercher comment le groupe le surnomme depuis quelques jours. Franchement pas un monument. 7 km très faciles que nous dévorons sans presque nous en apercevoir.

Au passage, nous voici dans la Métropole Nice Côte d’Azur. En voilà du chemin de fait depuis Thonon !

La descente de ce col est encore une fois extrèmement impressionnante. Un gouffre s’étend sur notre droite. Sujets au vertige s’abstenir. Je ne résiste pas à m’arrêter pour prendre ce petit village perché que nous avons traversé.

Nous déjeunons en bas, à St Sauveur sur Tinée (je crois). Juste juste avant de monter la troisième difficulté du jour, le col de St Martin. Il fait soudain chaud, nous sommes dans le Sud, on le sent bien. Les orages se forment autour de nous… Nous le comprenons bien : il sera difficile d’y échapper, zut.

Encore une fois, le vide est là, à portée de main, effrayant et magnifique à la fois.

Et c’est à ce moment précis que commence la galère. Ce col sur le papier n’est pas dur. 17 km de mémoire, sur des % acceptables. En effet, nous le montons plutôt à bon rythme. Le coeur est léger, la fin approche.

A mi col, bing, le TREK fait encore son malin et c’est la 3e crevaison arrière du périple… Je dépanne à une vitesse qui me surprend moi même, comme quoi, rien ne vaut l’entraînement. Sur ce, Denis et Jean-Claude me rejoignent.

Nous faisons route ensemble et zou, c’est au tour de Jean-Claude de crever de l’avant. Allez… Nous dépannons.

Et comme ce col semble maudit, 3 km, c’est encore la roue arrière du TREK qui crève, arrrggg !!!! Et pendant ce temps, alors que les copains doivent être arrivés et que Jean-Claude et moi sommes encore à 7 km du col, les nuages deviennent pour de bon noirs très foncés. Heureusement, Jacqueline est là en voiture pour nous prêter main forte et nous porter la pompe à pied, chambres à air de rechange… Merci l’assistance encore une fois.

Nous finissons par arriver au col. Il fait maintenant frais, le ciel est noir et quelques gouttes tombent. Les copains sont ??? On ne sait où !

Nous découvrons vite que les copains sont au chaud dans… un bar 🙂

Nous les rejoignons et immédiatement, de quelques gouttes éparses, un déluge s’effondre sur St Martin. Une pluie diluvienne, la mousson…

Il se fait tard puisqu’il est 16 h et que nous estimons à 2 h la montée du Turini… Nous décidons d’une stratégie totalement inédite. En accord avec “Francky”, barman du coin, nous laissons nos vélos dans un coin du restaurant où nous les retrouverons demain matin puisque le beau temps est annoncé.

Nous irons dormir en voiture au col de Turini pour revenir ici demain et monter le célèbre col de Turini, puis déscendre euphoriques vers Menton.

Cette décision nous semble sâge. C’est la sécurité, nous préférons éviter une potentielle chute dans de telles conditions et faire une étape plus significative demain.

Le col de Turini est un haut lieu de l’automobile, passage mythique annuel du rallye de Monté Carlo. Nous sommes émerveillés devant cette LaFerrari, petit bijou à 2,5 M € qui est garée là… Le propriétaire acceptera-t-il un échange contre un beauv TREK de la même couleur ?

Demain matin, départ à l’aube pour le col de St Martin en voiture, récupérer nos montures et reprendre la route là où nous l’avons arrêtée. Le contrat sera rempli. Demain donc, col de Turini. Nous l’avons expérimenté ce soir en voiture… Une belle partie de plaisir nous attend ! Avec encore des paysages grandioses, je vous prendrai des photos.

Mais ça, c’est une autre histoire… A demain ! Dodo !!

A propos de l'auteur

ACS

3 commentaires

  1. Dominique

    Après la pluie, le beau temps
    Après la pluie, le beau temps et quand ça monte plus… Ça descend !
    Voilà une bien ville journée qui s’annonce pour vous.
    Bravo pour ce petit voyage, j’ai quand même l’impression que, sur les photos, vous y avez laissé un peu d’énergie.

    A dimanche !

    Domi

  2. Hugues Compère

    Les noms de St Sauveur surLes noms de St Sauveur sur Tinée et Turini m’évoquent des souvenirs émus du Rally MonteCarlo quand j’écoutais à la radio RMC la célèbre nuit du Turini à la fin des années 70.
    Bon on est assez loin du cyclisme…
    Bon courage, la fin approche.
    Hugues

  3. Sebastien

    Le fameux col de la Couillole
    Le fameux col de la Couillole ! Sur le dernier Paris-Nice (comment oublier ce col avec un nom pareil…) il semblait bien plus difficile mais ça devait être depuis un autre versant.
    Magnifique Ferrari, le bleu lui va très bien, sur des routes de montagne on doit pouvoir bien s’amuser…

    Bravo pour ces étapes marathon, encore un peu de courage, vous y êtes presque.

    Sebastien

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