Sélectionner une page

Etape 3 : Bonneval sur Arc – Cervières

Etape 3 : Bonneval sur Arc – Cervières

Hello les amigos,

Déjà la troisième étape… C’est fou comme le temps passe vite. Notre aventure continue, au rythme des hotels, des bagages qu’il faut décharger, ranger, préparatifs pour le lendemain, briefing / debriefing, puis vient le petit dej après une nuit de plus en plus réparatrice au fil que les étapes avancent… Bref, la vie de raid cycliste itinérant. Que celui qui n’a pas connu ça le tente, c’est tout simplement formidable et il n’y a pas mieux pour vider la tête : la vie tourne autour du vélo, des étapes passées, en cours ou à venir.

Bref, ce mardi, troisième étape. 140 km, 2 708 m de D+.

Cette étape sur le papier est moins terrifiante que les autres. Michel P qui ne manque pas d’humour l’aurait même qualifiée d’étape de repos 🙂 C’est ce que nous allons voir….

Après l’étape marathon de la veille, les organismes sont un peu fatigués. Et avec un petit dej prévu à 7 h 30, il est évident que le départ ne pourra se faire à 8 h. Chouette, nous grapillons quelques dizaines de minutes. Le chef de l’expédition ralouse, mais nous, on est contents.

C’est donc à 8 h 30 que le groupe prend la traditionnelle photo du départ avant de s’élancer. Comme prévu, le temps est superbe et la fraicheur pas trop fraîche, même si nous prenons les précautions d’usage. N’oublions pas que nous sommes en montagne et qui plus est, en altitude.

L’étape commence par une descente conséquente puisque ce sont 60 km que nous ferons sans trop d’effort. Quoi que… Au passage, nous franchissons un petit col, la Madeleine. Je ne vous mentirai pas : dans ce sens, c’est une formalité d’un km. Mais bon… On l’a monté : on prend la photo. On est comme ça nous !

Passée la Madeleine, nous descendons vers Modane dans la pas très belle vallée de la Maurienne, puis St Michel de Maurienne où les choses sérieuses commencent puisque nous tournons à gauche et sans répit aucun : le col du Télégraphe s’offre à nous.

Il ne s’agit pas d’un col facile, qu’on se le dise. Il est souvent sous-estimé à tort, car il se trouve sur la route du col de Galibier, qui le regarde fièrement. Cependant, il fait ses 12 vrais km avec des % le plus souvent autour des 8. Nous le montons sans faits à relater. Il est quasi midi en haut.

Nos estomacs commencent à crier famine et décision est prise : nous déjeunerons à Valloire, 5 km en contrebas. Le coin est sympathique, les paysages sont grandioses… Et pour mon plus grand plaisir, un rassemblement de supercars nous passe sous les yeux. De belles Ferrari, Audi R8, Mc Laren, Aston….. Cette route des Grandes Alpes est aussi fréquentée par un nombre impressionnant de belles voitures, un régal pour les yeux pour un passionné.

Nos assistantes sont des fées qui nous préparent des pique-niques réparateurs et sont à nos petits soins à chaque instant. Qu’elles soient à jamais remerciées pour tous ces moments qu’elles nous consacrent. Certes nous devons être beaux sur nos vélos, mais faut-il qu’elles nous aiment vraiment pour faire tout ça !

Allez… Fin du repas, 13 h 30, il est temps de s’attaquer au géant du jour : le Galibier. 16 km depuis Valloire, mais des passages très difficiles (notamment les derniers km) et comme pour l’Iseran, le paramètre altitude à prendre en compte puisque nous serons à 2 642 m et que l’oxygène manquera par rapport à notre Entre-deux-Mers.

Ajoutez à cela la chaleur qui est aujourd’hui de la partie. Nous montons donc en ordre dispersé au gré des appétences pour les cols et des séquelles de l’étape d’hier. Même si certains on un peu mal aux jambes, notre groupe est très homogène et tout le monde atteint le sommet sans encombres.

Le paysage est ici à couper le souffle ! Nous sommes heureux, deuxième géant du périple : check !

Le froid n’est pas aussi rude que dans l’Iseran. Nous posons pour quelques photos et descendons, le Galibier d’une part, puis du Lautaret, les 28 km qui permettent d’atteindre Briançon.

L’histoire ne s’arrête pas là puisque notre hôtel se trouve sur la route de l’Izoard. Nous en monterons donc 10 km pour finir la journée… Bon ok, ils ne seront pas à monter demain, mais après le Galibier, puis 37 km de descente et en fin de journée, comment vous expliquer que l’heure n’est plus à la causette et que chacun attend l’arrivée à Cervières.

Nous arrivons à 17 h 50. Il fait beau, nous nous installons et dinons…

Demain, nouvelle étape compliquée avec 130 km et plus de 3 000 m de D+, mais ça… C’est une autre histoire ! A demain pour la suite des aventures. Départ sans échauffement pour le col de l’Izoard, sympathique non ? 🙂

 

A propos de l'auteur

ACS

2 commentaires

  1. Dominique

    Fabulous, absolutely fabulous
    Fabulous, absolutely fabulous ! Et en plus, même pas mal !

    Bon courage pour demain les lapins… On aura une pensée pour vous en montant la côte de la mairie ! Lol.
    Allez la moitié est faite, encore deux grosses journees et c’est la descente sur la grande bleue.

    Bonne soirée, dormez bien et merci pour ce CR plutôt précoce.

    A demain, je vous ai à l’oeil…

    Domi

    • Stef

      Merci Domi et à tous ceux qui
      Merci Domi et à tous ceux qui pensent à nous et nous encouragent par sms, WhatsApp, tel…

      Cela nous aide et nous va droit au coeur (en l’occurrence, ce serait mieux si ça nous allait droit aux jambes !!!).

      A bientôt, vous nous manquez.

Accès Rapide

Circuit du mercredi
Circuit du dimanche
Circuit du samedi
Météo

Nos affiliations

Logo mairie Artigues
Logo UFOLEP Gironde

Statistiques Club STRAVA