08/09/2014 : Etape 2, Laruns – Avajan

Bonsoir à tous !

Tout d’abord, permettez moi de vous faire partager un brin d’intimité, qui vous permettra de connaître le quotidien de cyclistes professionnels… La chambre d’hôtel est souvent le lieu où dorment les vélos, à côté des cyclistes. Car sans vélo… un cycliste n’est rien ! Et le plus souvent : le cycliste n’a que peu confiance dans l’endroit où on lui propose de stocker son vélo. Résultat : à côté du lit, c’est le meilleur moyen pour faire de beaux rêves, et veiller sur le cheval.

Ce lundi matin donc, après une nuit de déluge à Laruns, nous avons la bonne surprise de constater qu’il ne pleut plus. Nous prenons même le petit dej en terrasse sur la place de Laruns : que demander de mieux !

8 h 15, c’est le départ.

Nous attaquons donc l’Aubisque à froid, sans un seul km d’échauffement. 16 km de montée, pour passer de 500 à 1609 m. Nous montons bon train. A partir de Gourette, la pluie fait son arrivée. Sylvain est en grande forme et en prévision d’une longue journée, je ne peux que le laisser s’envoler vers le sommet. Bravo à lui !

Après un café chaud, nous filons directement vers le col suivant !

De ce côté là, le Soulor n’est pas méchant. Mais bon !

Dans la descente vers Argelès, nous déjeunons un bon petit repas préparé par Jacqueline comme une vraie mère pour nous. Nos deux assistants, Jacqueline & Jean-Claude sont à nos petits soins, c’est un régal et une aide incroyablement précieuse. Nous avons une chance formidable : le temps se lève !

Durant la descente vers Argelès.

Après ce bon repas, nous partons sans attendre vers Luz St Sauveur… Pied du géant Tourmalet. Les paysages sont sublimes.

A l’horizon, on prend à gauche vers le Tourmalet.

M’étant fait “avoir” dans l’Aubisque, je prends les choses en main dès Luz et part chercher la victoire du Tourmalet 🙂 Il fait très chaud et toute l’équipe est très heureuse quand elle passe la ligne du col.

2115 m pour le Tourmalet.

Plus de deux heures d’effort pour venir à bout du géant Tourmalet.

Mais ce n’est pas fini ! Il nous faut encore aller gravir l’Aspin (13 km depuis Ste Marie de Campan) pour en finir avec les grosses difficultés du jour…

La descente sur Arreau ne suffit pas, il faut encore monter 8 km pour aller jusqu’au gîte à Avajan !

Nous arrivons au gîte à 19 h 30 après une journée de 11 h 15 sur la route (arrêts compris). 138 km et surtout… 3 800 m de dénivelés. Nous sommes bien fatigués, mais fous de joie d’avoir passé avec succès cette journée comptant parmi les plus difficiles du périple.

Je m’empresse de finir ce reportage pour faire un bon dodo réparateur. Demain, départ 8 h, avec directement le Peyressourde comme premier col, et dans la journée, le Portet d’Aspet et ces terrifiantes rampes à 17 %. Mais ça… C’est une autre histoire. Bonne nuit !