ACS sur la route du Tour de France

Le vendredi 7 juillet, le Tour de France arrivait à Bordeaux. Les courreurs pros sur nos terres, voilà qui est intéressant, surtout quand ils passent par des endroits que nous avons l’habitude de fréquenter. Il fallait donc aller voir passer ces courreurs dont les performances souvent nous étonnent. Dans les discussions, plusieurs endroits stratégiques se distinguaient dont un en particulier : la côte de Beguey…

L’organisation ASO avait senti notre interret et placé un grand prix de la montagne en classant l’obstacle en 4eme catégorie, non pas au sommet mais là ou la pente s’adoucit parce qu’après c’est trop facile… bref il fallait y être !

Les locaux l’avaient bien compris et parmi eux le Chateau Casin, situé dans la seconde partie de ce col maintenant repertorié, avait flairé l’aubaine.

L’affaire semblait alléchante, la table bien située et l’accueil sympathique, c’est donc au Chateau Carsin que furent convoqués les afficionados ACS de la petite reine.

C’est ainsi que, sur le coup des 10h30, 12 Acéistes prirent leur plus beau vélo et s’en allèrent par les routes de l’Entre Deux Mers rejoindre la côte de Beguey en son milieu. Petit exercice de 45 km tout de même, ponctué par un raidillon qui n’avait rien à envier au menu proposé aux pros ce jour-là ! Il faut dire par ailleurs que l’exercice de l’ascension avait déjà été fait le mercredi précédent puisque le circuit proposé ce jour-là reprenait l’itinéraire des coureurs depuis Cadillac jusqu’à Latresne et tout le monde en fut bien content.

Là-bas ils furent rejoints par d’autres, arrivés en auto et accompagnés, ce qui porta à 22 le nombre de convives sur place à 12h30… L’ambiance était assurée !

Notre hôte avait bien prévu les choses et la réception fut à la hauteur de l’évènement. Chacun put ainsi passer, confortablement et au frais, les deux heures qui nous séparaient du passage de la caravane, moyennant plateau charcuterie / fromages, burger maison, bières locales ou vins de la propriété.

Et il fut temps d’aller au bord de la route… du monde il y en avait, de tous ages et toutes provenances ! Une vraie fête populaire, comme notre sport favori sait encore le faire. Coté goodies, ce n’était pas trop l’abondance mais qu’importe, tout le monde ou presque a été servi au moins une fois.

La caravane passée, ce fut la deuxième attente, sous le soleil cette fois. La route s’est d’abord vidée puis remplie de nouveau au fur et à mesure que les véhicules officiels passaient, de plus en plus nombreux. Puis vinrent les échappés, visiblement à la tâche, encouragés par une foule devenue pressante et conséquente.

Puis, moins d’une minute plus tard, ce fut le passage du peloton, compact, rapide mais sans excès, dans un joli bruit de mécanique et de roues surgonflées. Dans un mouvement continu d’une poignée de secondes, il passa si près qu’il fut difficile de discerner tel ou tel, tant il était dense. Puis vint immédiatement la cohorte des voitures suiveuses et des motos de presse, talonnées par la voiture balai… fin du spectacle éphémère !

C’était le signal de partir. Une fois rassemblés, les 12 cyclos prirent le même chemin que leurs idoles. Plus de motos de presse, plus de spectateurs, quelques voitures pas toujours patientes, on réussit néanmoins le tour de force de perdre quelques éléments en route.

Retour au parking avec 80 bornes au compteur sur l’ensemble de la sortie, la cote de Tabanc et le Petit Tourmalet en prime… mais ce fut une journée bien sympathique.